Le Premier Ministre Jean Charest pousse l’ouverture économique du Québec sur l’Europe

Dans un discours fort attendu devant le Conseil des relations internationales de Montréal, le Premier Ministre du Québec, Jean Charest déclarait avant-hier, en lien avec la crise financière qui sévit au États-Unis, vouloir ouvrir plus largement le Québec sur l’Europe : «Nous voulons des ententes dans les domaines de l’éducation, de la recherche scientifique et technologique, de l’environnement, du travail, de l’énergie, de la culture »

Le premier ministre soulignait aussi que les négociations à venir entre le Canada et l’Europe pour un accord de libre-échange relevaient d’un impératif économique pour diversifier les échanges économiques de la province.

Ce discours vient renforcer tous ceux (dont je fais partie) qui considère que l’économie canadienne, fortement dépendante de ses exportations vers les Etats-Unis (environ 80% – Voir billet précédent sur ce thème) doit impérativement ce diversifier vers d’autres zones à fort potentiel comme l’Europe. Les effets de bord de la crise financière vont rapidement se faire sentir et l’impact économique risque d’être conséquent. Quelle en sera la durée ? Quels en seront les réelles conséquences ? Qui sera vraiment touché et dans quelle mesure ?

Beaucoup de questions qui ne trouvent pas encore de réponse à court terme mais qui obligent les entreprises à anticiper plus que jamais. Au même titre que l’on conseille en gestion de patrimone de diversifier son portefeuille d’investissements (ceux qui ont fait le choix d’avoir un fort pourcentage de leur portefeuille en bourse doivent actuellement mesurer mon propos), la diversifité du portefeuille clients et leur distribution géographique (tout en respectant une cohérence marché/produits) font partie des choix stratégiques prioritaires à l’exportation.

C’est la raison pour laquelle le Gouvernement du Québec a décidé d’agir et cette implication aura tout son sens pour développer des liens, identifier les meilleurs outils et les dispositions légales ou réglementaires pour favoriser cette pénétration sur des marchés qui sont, à première vue, moins naturels que celui des Etats-Unis.

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