L’existentialisme du blogueur : Je blogue donc j’écris !

Nul ne peut mettre en doute l’influence grandissante des médias sociaux qui ont à mon sens marqué la première décennie du 21ième siècle. Si Facebook était un pays avec ses 350 millions d’utilisateurs, il serait le 4ième pays le plus peuplé au monde et le nombre de blogs ouverts sur la toile se compte en centaines de millions à travers la planète.

A l’origine de cette déferlante, on  peut aisément positionner en premier lieu le boom des email puis des messageries instantanées qui ont révolutionné notre façon d’échanger et de communiquer. L’arrivée de Twitter a récemment imposé une autre dynamique communicationnelle en nous contraignant à contracter nos messages en 140 caractères. L’ère du temps me direz-vous ?
Pas seulement…
Je crois que la communication est devenue, à l’image du monde et de la société moderne, un condensé de mots et de phrases brèves adressées à un réseau de contacts où les « amis » ce compte par grands nombres. Cet élargissement du réseau social à forcer l’émergence d’une approche relationnelle différente. Étant moi-même actifs sur tous ces médias, je n’en ferai pas une critique caractérisée mais je constate, avec du recul, que la quantité remplace parfois la qualité et que l’écriture y perd parfois un peu sa place. Sans me faire l’apôtre d’une certaine littérature, il serait intéressant de privilégier de temps en temps la profondeur du message, de soigner le style ou de prendre le temps d’exprimer des idées de manière plus détaillée comme le permettent les blogues. Faire des billets qui redonnent place à l’écrit, privilégient le fond plutôt que la forme et finalement servent de véhicule à la perennité d’une langue.

Ce billet peut paraitre un peu idéaliste. Mais si on se rappelle que le philosophe René Descartes est passé à la postérité grâce à la célèbre pensée existentialiste  « Je pense donc je suis« , je ne peux m’empêcher de penser qu’un blogueur laissera sa marque dans l’immensité de la toile si il soigne son écrit. L’existentialisme du blogueur passe par son écriture : « Je blogue donc j’écris »

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