A en croire la déclaration du maire de Québec, Régis Labeaume, à son retour d’un voyage de 10 jours en France et en Belgique qui souligne dans une interview au journal Le Soleil que « C’est une première expérience, je suis super heureux, a-t-il lancé à son arrivée à l’aéroport de Québec. Comme disent les Anglais, ça s’est passé according to the plans. Et même avec encore plus de résultats que j’aurais cru au départ », il est rassurant de penser que les relations entre la France et la ville de Québec prennent enfin une tournure autant économique que touristique ou patrimoniale.
Il faut dire que le maire était initialement, de son propre aveu, réfractaire à l’idée de faire ce voyage en Europe. Pourquoi et comment en sommes nous arrivés à penser que rien n’est possible en dehors du domaine culturel ? Sommes-nous si éloignés et l’Océan Atlantique est-il si effrayant que nous ayons des difficultés à le franchir ?
Il suffit peut-être de se rappeler que le Québec est présent en France au travers de ses champions tels Bombardier ou CGI et que Ubisoft et autres Alstom, L’Oréal ou l’Air Liquide sont de grandes entreprises françaises qui se sont historiquement implantées au Québec. Et je suis convaincu qu’il existe nombre d’entreprises québécoises, plus petites, qui ont elles aussi établi des relations d’affaires durables avec la France et dont on parle moins.
Alors pourquoi ne voir que l’infinité de l’océan alors que l’on devrait s’inspirer de succès concrets qui sont à portée de main ?
Espérons donc que les fêtes du 400ième anniversaire de la ville de Québec ne fassent pas affluer que des touristes dans la Capitale mais que la communauté d’affaires participera aussi aux réjouissances. Au fait, a t-on pensé à monter un volet économique au programme des festivités ?