Selon le Journal Le Monde : « Facebook ne cesse de gagner du terrain. L’audience de la plate-forme de socialisation créée par Mark Zuckerberg en 2004 progresse rapidement sur le Web, distançant toujours plus ses concurrents. Le compteur affichait 200 millions de membres en avril, 250 en juillet avant de dépasser les 300 millions en septembre. Selon les derniers chiffres de l’institut ComsCore, il capte désormais la moitié des audiences de tous les sites de socialisation réunis. »
L’article semble donner l’impression qu’il n’y a déjà plus de place pour les autres et que la stratégie de niche semble l’unique avenue pour des joueurs tels Linkedin, Viadeo ou autres mySpace (sites qui annoncent quand même tous des millions d’utilisateurs) qui pour certains ont tout de même atteint la rentabilité depuis plusieurs années. Il me semble évident qu’au regard des modèles de revenus encore peu éprouvés et parfois peu crédibles de toutes ces compagnies et le manque de données vérifiables sur leur prétendue rentabilité (la transparence financière n’est pas le fort de ces nouveaux géants du web), la prudence s’impose.
Si le web2.0 révolutionne les usages (j’en suis convaincu), il n’a pas encore révolutionné le monde des affaires et il existe toujours une notion de leaders, de challengers, de suiveurs et d’acteurs de niche. La différence essentielle repose sur le cycle de croissance du web2.0 qui a repoussé les limites de ce qu’on pouvait imaginer (où s’arrêtera t-on ?). Cet incroyable viralité qui résulte en des croissances exponentielles des utilisateurs peut laisser penser que les positions sont acquises. Mais qui sait qui sera encore sur le champ de bataille dans 5 ans.
Et nul doute que le fait de répondre à un besoin durable (pas évident dans notre société « cleenex ») et d’atteindre rapidement la rentabilité seront les vrais juges de paix. Ceux qui y satisfairont auront l’espoir de durer.
Alors, dire que Facebook a tout écrasé sur son passage reste à démontrer et il est à mon sens aussi de l’intérêt des utilisateurs que la diversité subsiste.
J’aimerais partager les avis des utilisateurs mais aussi des passionnés de stratégie d’affaires tellement ce « Business Case » est l’un des plus incertains et des plus excitants de ces dernières années. Osez les paris, faites vos commentaires…
Pour lire l’article complet : « Le succès de Facebook marginalise ses concurrents« .
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