Alors que l’économie des États-Unis tousse depuis maintenant quelques mois et que la crise des « subprimes » n’a pas encore livré tous ses secrets, les exportations du Québec restent très dépendantes de son grand voisin du Sud (environ 80%) alors que l’Angleterre, second partenaire commercial ne représente que quelques pourcents devant respectivement l’Allemagne et la France selon les dernières statistiques de 2006 (Voir pour plus d’infos le très bon tableau de bord publié en ligne par la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain : www.tableaudebordmontreal.com/indicateurs/commerceexterieur/commerceinternational.fr.html).
Si on ajoute à ce constat la revalorisation importante, lors des 12 derniers mois, du dollar canadien par rapport à la monnaie américaine et on peut anticiper le spectre possible de sérieux problèmes pour les exportateurs québécois. Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, cette perspective doit inciter les entreprises à explorer d’autres horizons ou d’autres cieux plus favorables. A titre d’exemple, l’Europe des 25 propose maintenant un marché de plus de 400 millions de consommateurs et l’Euro fort devient un avantage compétitif déterminant pour les entreprises étrangères. Il ne faut pas non plus négliger certains pays émergents qui développent maintenant des classes moyennes de plusieurs millions d’individus avec un pouvoir d’achat et des standards de vie qui se rapprochent des standards occindentaux.
Je me prends à rêver qu’avec de la volonté, on pourrait faire mentir la statistique pour 2008. Il est encore temps d’embarquer pour de nouvelles destinations !!
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