Comme une suite au billet précédent sur les normes du travail et la mention des jours fériés, je ne peux m’empêcher, en ce 1er mai, férié pour cause de fête du travail dans la plupart des pays européens, de relater un reportage du « journal de 20 heures sur France 2 » vu hier sur TV5.
La question principale était de savoir comment s’organiser pour prendre le maximum de jours de congés en profitant des « ponts » du 1er et du 8 mai et en jouant sur les fameuses RTT (journées de congés accordées dans le cadre des accord sur la Réduction Temporaire du Travail acquises grâce à la loi sur les 35 heures). Les plus forts d’entre eux parvenaient à avoir presque 2 semaines de vacances en n’utilisant que 5 jours de leur banque de jours de congés. Il est vrai qu’en France, le mois de mai rime déjà avec été et que les températures agréables incitent bien du monde à passer quelques jours au soleil dans le Sud du pays.
Il est amusant de remarquer qu’au Canada, le mois de mai est au contraire un mois de pleine activité. Au sortir d’un hiver long et rigoureux (il a encore gelé ce matin et des « bancs de neige » parsèment encore les terrains), beaucoup de corps de métier (le secteur de la construction pour ne citer qu’un exemple) retrouvent des conditions de travail propices.
Pour lever toute ambiguïté, il y a également une fête du travail au Canada mais elle est célébrée chaque année le premier lundi du mois de septembre (voir quelques anecdotes à propos de la fête du travail en cliquant sur ce lien) afin de donner aà tous les travailleurs l’assurance d’avoir un long week-end pour fêter…
Il existe donc un vrai décalage en cette période de l’année, qui à défaut d’être horaire, serait plutôt un décalage culturel…voire météorologique !