Selon le dossier spécial coordonné par Suzanne Dansereau dans le journal Les Affaires du 8 novembre, la crise qui touche le capital de risque au Québec est profonde et n’est pas uniquement reliée à la crise financière mondiale (ce qui peut malheureusement nous faire craindre une accélération de la dégradation de la situation).
Alors pourquoi le capital de risque québécois n’est aujourd’hui plus que l’ombre de lui-même ?
Le faible niveau d’investissements réalisés depuis le début de l’année 2008 au Québec (et aucun financement de démarrage au cours du second trimestre) traduit non seulement un repli mais une certaine morosité. On peut se demander si la situation n’est pas aussi le reflet de craintes issues d’investissements passés qui n’ont pas donné les rendements attendus ou si ces attentes n’étaient-elles tout simplement pas trop élevées ?
Des raisons d’espérer pour les jeunes entrepreneurs :
Il peut paraitre difficile dans ce contexte de pousser les jeunes entrepreneurs à prendre des risques (surtout lorsque la province frise le plein emploi et propose donc un accès facile au marché professionnel et dans de bonnes conditions). Le dossier des Affaires se veut optimiste sur ce point et ajoute une note que j’ai particulièrement appréciée qui précise,, en substance que c’est en période de ralentissement que sont nés Google, Faceboook et autre Skype (rien que çà !!). De quoi donner des ailes à nos futurs entrepreneurs et les convaincre non pas de trop rêver mais d’y croire avec force et réalisme (une relecture de mon billet du 6 novembre dernier sur l’élection de Barack Obama apporte une dimension supplémentaire à mon propos).