La question est ouverte : depuis la création de la Coupe du monde, aucun champion en titre n’est jamais parvenu à réaliser le doublé : remporter deux coupes consécutives. L’enjeu de ce pari en vaut la chandelle.
Si on observe autant les paris d’avant la compétition, que l’énoncé des « malheurs » qui frappent l’équipe de France depuis qu’elle se prépare à ce tournoi, nombreux sont ceux qui comptent sur la « malédiction du champion » pour la voir chuter.
Nombreux sont ceux qui misent tout sur le Brésil, on a aussi beaucoup parlé de l’Angleterre. Mais la France, vainqueur 2018 de la Coupe à Sotchi- Russie, ne pourrait faire qu’un honnête second choix et devrait s’arrêter en quart de finale ?
La malédiction du champion, ses manifestations
Dans la liste des mauvais signes annonciateurs de la catastrophe toujours imminente, beaucoup ont croisé les doigts, en comptant sur une élimination rapide, lors des deux premières semaines de compétition, et même avant :
Benzema est définitivement sorti du Onze français et on a compté, avec le Ballon d’Or, jusqu’à 6 ténors considérés, comme forfaits dont : Kimbempe, Kolo-Kanté, Pogba, Maignan et le buteur de Bundesliga, Nkunku, blessé à l’entraînement au Qatar.
Si les « meilleurs » sont sur la touche, logiquement, les Tricolores ne peuvent plus vaincre. Alors, comment vont-ils résoudre l’équation par le vide ?
Le cauchemar d’une élimination au 1er tour : c’est arrivé à d’autres
D’autres grands favoris viennent de subir le pire : l’élimination au premier tour : citons l’Allemagne et la Belgique, le tandem des perdants magistraux de cette Coupe 2022.
La Tunisie a infligé 1-0 à la France, au même moment, malgré un but de Griezmann, refusé par la Var (Assistance Vidéo à l’Arbitrage). La Fédération Française a soumis une réclamation, mais la France était qualifiée à l’issue de ce match, alors que son vainqueur devait se retirer de la compétition : le monde est injuste, surtout en Coupe du monde. C’est également arrivé au Brésil, qui a dû encaisser le but d’Aboubacar, avant-centre du Sénégal, qui s’est ensuite pris un carton rouge. Mais l’équipe de Neymar s’en est aussi sortie grâce à ses matchs précédents.
Tout va bien, pour ces deux favoris survivants des poules éliminatoires. La France a, ensuite, rencontré la Pologne, qui ne disposait « que » de son tireur d’élite Robert Lewandowski et du mur ultime de son gardien, Wojciech Szczesny en très grande forme pour cette coupe. Le score a été sans appel, avec le 3 à 1 en faveur de l’équipe des Bleus.
La configuration a été identique (3 à 0) au bénéfice de l’Angleterre, contre le Sénégal, qui a héroïquement résisté, jusqu’au coup de sifflet final. Malgré sa rage de vaincre et quelques coups de chance, l’exploit sénégalais est resté hors de portée.
La France perd un attaquant et le Sénégal gagne un capitaine
L’anecdote veut que le capitaine sénégalais, Kalidou Koulibaly, aurait très bien pu choisir l’équipe de France, si Didier Deschamps lui avait ouvert les portes. Au lieu de quoi, le futur capitaine a vu la lumière dans les yeux de ses parents, lorsqu’il a évoqué son choix pour la sélection des Lions de la Teranga.
On voit, à nouveau, cette configuration se présenter, lorsque le Maroc se confronte à l’Espagne et l’élimine au tir aux buts. On a assisté à l’élimination de champions hors-pairs, comme l’Allemagne, à cause de la victoire du Japon contre l’Espagne, justement. Et surtout, la Belgique est tombée en embuscade face au même Maroc impérial. Ces bonnes cartes préfiguraient du comportement des équipes en huitièmes de finale, les Lions de l’Atlas conservant le même mental et les mêmes espérances pour faire jeu égal avec les Hispaniques, avant de les assommer de 3 pénaltys !
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Les quarts de finale ont déjà réservé des surprises et deux challengers de très haut vol se rencontrent pour éliminer l’un des deux des compétitions : les Pays-Bas, vainqueurs des États-Unis, et l’Argentine, qui a vaincu l’Australie. Quoi qu’il en soit, celui qui triomphe élimine un gros poisson susceptible de boucher l’accès final à la France… ou à l’Angleterre. La victoire devient de moins en moins aisée, au fur et à mesure que l’on avance vers le podium…
Tout au long de la compétition, il faut espérer et ne préjuger de rien.