Doit-on encore parler d’argent en cette période de crise financière ?
C’est la question que je me suis posée avant de choisir la maxime de décembre. Et c’est sur le « prix des choses » que mon choix s’est fixé. En effet, la période que l’on vit actuellement amène toute entreprise à se poser la question de revoir ou non sa stratrégie de prix. A voir les constructeurs automobiles qui bradent les prix de leurs voitures, on comprend que ce choix est guidé par l’obligation de faire baisser rapidement les stocks (qui dans ce domaine se déprécient très vite) alors que les ventes chutent drastiquement. La décision relève donc d’une logique purement financière à court terme et a pour but de générer des liquidités sur la base des actifs existants tout en pratiquant une politique de réduction de la production de nouvelles voitures pour passer le cap difficile.
Mais en est-il de même dans tous les secteurs d’activité ? Certainement pas et le « juste prix » doit rester le reflet de la valeur ajoutée de toute offre de produit ou de services. Brader ses prix est risqué et n’a d’effet qu’à très court terme. Il est difficile ensuite de remonter le prix à sa juste valeur. Le prix ayant aussi une dimension psychologique, toute baisse trop significative diminuera la perception du produit par les clients. Alors, il me reste à vous faire méditer sur cette affirmation qui traduit parfaitement la dimension psychologique associée à l’acte d’achat :
« Il n’est pas sage de payer trop. Il est fou de payer trop peu. Quand vous payez trop, vous perdez un peu d’argent mais quand vous payez trop peu, vous perdez tout« .
John Ruskin (poète, écrivain et critique anglais).
…et de bien penser ensuite à ce que doit être votre stratégie de prix en cette période plutôt troublée (Consulter, pour un petit rappel de base, l’aticle « 7 techniques pour mener sa stratégie Prix » de Christophe Da Silva).