Après une année 2009 marquée par quelques évènements phares tels le sommet sur le réchauffement climatique de Copenhague et son résultat en demi-teinte, malgré des efforts de sensibilisation importants tels le film Home de Yann Arthus Bertrand (voir mon billet de juin 2009 sur le sujet) qui a déjà été visionné par plus de 100 millions de personnes à travers la planète ou le coup médiatique de Guy Laliberté, faisant son « Clown de l’Espace » au profit de la Fondation One Drop, je ne pouvais débuter l’année sans un retour sur le thème de l’eau. Répéter, répéter inlassablement est aussi une stratégie de communication qui permet à la longue de faire passer les messages importants.
“If the grass looks greener on the other side of the fence, you can rest assured that the water bill is higher there too.” dit un jour Maya Angelou (de son vrai nom Marguerite Johnson. Poétesse, écrivain, actrice et militante afro-américaine née en 1928 à Saint-Louis, Missouri (États-Unis).
Elle me donne une belle occasion d’affirmer qu’à force de chercher ailleurs, de chercher mieux, de chercher…sans savoir vraiment ce que l’on cherche, on finit par payer la note très chère. Revenons à des habitudes de consommation plus saines, regardons nos entreprises avec une regard « durable », nous serons tous gagnants au final. Nous aurons aussi fait un véritable effort sur la « water bill » qui s’annonce décidément bien salée dans les années à venir si rien n’est fait pour arrêter notre dérive consumériste…