Entreprendre ou y songer, c’est souvent se faire dire que c’est un risque, un coup de folie, s’attirer des ennuis ou se donner de la peine pour un retour incertain et bien autres
recommandations qui incitent plus à la prudence qu’à l’initiative.
On peut Entreprendre par goût, Entreprendre par intérêt financier, Entreprendre par passion ou Entreprendre pour un peu toutes ces raisons à la fois, l’acte d’Entreprendre reste unique et tous ceux qui se lancent dans une création d’entreprise sont conscients qu’ils connaitront joies et peines, succès ou échecs propres à toute startup.
Il est par contre quelque chose qui reste gravé dans la mémoire de tous ceux qui entreprennent par passion : le plaisir du devoir accompli et le sentiment d’être aller au bout de leur idée.
Comme le déclarait Anatole France, prix Nobel de littérature : J’ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l’indifférence.
Faut-il considérer que la sagesse de ne pas entreprendre est plus le fait d’une insécurité face au risque que le fruit d’une analyse cartésienne qui conduit à déduire que le jeu n’en vaut pas la chandelle ? Quelque chose me dit que se laisser porter par la passion d’entreprendre, en considérant le risque comme un élément inhérent à l’entrepreneurship (quelquefois dans le mépris voire l’indifférence des autres), c’est céder à la douce folie qui nous habite parfois et nous conduit à concrétiser des rêves jugés impossibles.
J’ai été souvent confronté à ce débat d’idées entre les pro et les anti et l’entrepreneurship fera toujours couler beaucoup d’encre. Mais en ce début d’été, période propice aux grands projets, j’ai vraiment envie d’inciter ceux qui veulent avancer de se laisser porter par la folie d’entreprendre et d’abandonner à leurs détracteurs « la sagesse de l’indifférence.