Ayant fait une grande partie de mon cursus professionnel à l’international et dans des domaines parfois sensibles (Défense & sécurité, industrie nucléaire,…) , j’ai appris de cette
expérience enrichissante à être sensibilisé à l’importance pour une entreprise des données sensibles qui sont en sa possession et qui représentent le coeur de son savoir faire voire une grande partie de son patrimoine. Et je reste toujours interloqué par le manque de vigilance de beaucoup d’entreprises que je croise sur des salons, lors de rencontres d’affaires ou dans des activités sociales.
L’information est devenue, dans l’économie actuelle, stratégique et la protéger relève de la précaution la plus élémentaire. Que faut-il donc faire pour se donner un niveau minimum de protection ?
Il existe beaucoup de possibilités de protéger son patrimoine informationnel et on pense généralement en premier aux serveurs informatiques et à tout ce qui est accessible par internet. Soit ! Mais les précautions de base commencent avant tout au niveau du personnel de l’entreprise . Le tableau ci-joint recense 10 commandements que j’ai listés (de manière non exhaustive) comme une base de démarrage. Les mettre en pratique et s’assurer de leur bonne application, c’est déjà faire 80% du chemin vers une protection minimale.
Alors sans verser dans une paranoia maladive, n’oubliez jamais que les japonais ont forgé leur succès dans les années 60-70 en structurant une organisation, à l’échelle nationale, d’intelligence économique très au point. Pensez-y à 2 fois ! Pendant longtemps, tous les autres pays industrialisés se sont moqués de l’homme d’affaires japonais et de son appareil photo fétiche. Et pourtant, combien de secrets industriels se sont envolés…sur du papier argentique !