On attend déjà le mitan de la mission alors qu’il nous semble avoir posé nos valises hier. Les entrepreneurs me parlent tous de l’intensité avec laquelle ils vivent ses journées jalonnés de rencontres d’affaires. La beauté et les exigences du commerce international…
Leur journée se vit au rythme infernal des grands boulevards parisiens et sur un tempo cadencé par l’enchaînement des stations de métro. Il leur faut rester fixer sur leurs objectifs tout en intégrant, au fil des rendez-vous, le timing des rencontres et la dynamique de la négociation à la française. Un apprentissage accéléré qui s’appuie heureusement sur la préparation qui leur a été donnée au cours des 2 jours de formation qui ont précédé la mission.
Mais la journée, si intense soit-elle, n’est pas finie. Il est temps de se rendre à un Apéro organisé par le Moovjee à 18h30 en présence d’entrepreneurs mentorés français. De belles retrouvailles avec ceux qui étaient venus au Rendez-vous annuel de la Fondation de l’Entrepreneurship en novembre dernier et un l’enthousiasme collectif qui me fait dire que le duo France-Québec fonctionne décidément bien…
Une soirée qui finit tard. Une autre différence culturelle qui veut qu’un 5 à 7 au Québec se termine à 7 heures précises quant un apéro français ouvre à 18h30…mais ne précise pas l’heure de fin. La ponctualité, qui est un intangible en affaires au Québec, se décline avec plus de largesse en France. Un irritant parfois mais avec lequel il faut savoir composer si on veut travailler avec la France.
Le fait du jour : il est à mettre à l’actif d’Aurélie Authier, fondatrice de l’agence de marketing d’influence Made-In qui nous raconte sous forme d’une invitation à l’opportunisme en affaires: J’étais dans un café en attendant mon prochain meeting et j’entendais 3 personnes à côté de moi parler de L’Oréal (visiblement un meeting d’affaires). En sortant, je me présente à un des participants (sorti pour fumer en plein milieu de son meeting!!!). Il s’avère qu’ils travaillent pour une grande agence de com. et pour L’Oréal en Amérique Latine ! J’ai récupéré sa carte d’affaires et je vais essayer de le rencontrer avant de partir. Comme quoi, toutes les opportunités de contact sont bonnes à prendre. N’oubliez pas de tendre l’oreille…
Pour relire le billet du jour précédent: En affaires…!
A suivre…
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