Il est bien difficile de faire ressortir, à la fin d’une année aussi perturbée que celle que nous venons de vivre, des faits ou des évènements marquants qui sortent du lot et entrent par la même dans l’inconscient collectif. Je me suis malgré tout lancé en sachant qu’un tel choix n’appartient qu’à celui qui le fait. Voici donc une liste en commençant par mes certitudes (éternel optimisme), mes inquiétudes et mon coup de gueule qui vont clôturer cette année 2008.
Mes certitudes :
- La victoire d’Obama aux élections US avec l’espoir fou (et peut-être trop grand) de le voir effacer 8 ans de politique républicaine marqués par une stratégie américaine complètement déficiente sur le plan des affaires étrangères
- Il existe encore plein d’entrepreneurs, jeunes et moins jeunes, qui avancent et créent des sart-up malgré la pessimisme engendré par la situation de crise
- Les efforts faits au Québec pour mieux maitriser l’immigration et améliorer l’accueil et l’intégration professionnelle des immigrants, source d’avenir et de dynamisme économique pour la province
Mes inquiétudes :
- La crise financière car elle est sans précédent et qu’il est difficile d’en voir le bout et d’en mesurer l’ensemble des conséquences à venir
- Le pétrole à 140 $ en 2008 ou comment mieux justifier l’appelation « or noir ». Et bien que la chute fut ensuite vertigineuse, la pénurie entrevue à un horizon pas si lointain et la reprise inévitable de l’économie mondiale, propulsera à nouveau le baril vers de nouveaux records
- La fonte de la calotte glaciaire qui n’a jamais été aussi rapide et importante comme un signe annonciateur des futurs changements climatiques auxquels la terre va être de plus en plus confrontée
Mon coup de gueule : (j’en aurais plein d’autres mais il faut bien choisir !)
Où est passé le capital de risque ? Souvent arrogant quand la chasse est ouverte, exigeant quand un deal est signé et malheureusement quasi inexistant quand la crise guette et qu’il s’agit de donner un coup de pousse à l’économie et aux jeunes entreprises. Et pourtant, crise ou pas, les bonnes idées restent de bonnes idées qu’il faut savoir exploiter et traduite en succès. Il va bien falloir aussi lancer de nouvelles start-up pour valoriser le cash disponible !