Le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE) en collaboration avec l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) vient de réaliser une enquête qui dresse un portrait clair et représentatif de l’internationalisation au Québec, principalement des entreprises des secteurs de la fabrication et des services (de 20 à 500 employés).
Les faits saillants :
- 1 PME québécoise sur 2 (56%) a actuellement des activités hors du Québec et exporte ses produits et services hors du territoire québécois. Le secteur de la fabrication détient la plus forte représentation dans le groupe des PME présentes hors Québec. Les industries du commerce de gros et les services scientifiques, professionnels et techniques sont les plus internationalisés. Les PME de l’industrie de la finance et des assurances sont peu présentes hors Québec. Les PME présentes hors Québec sont souvent plus innovatrices.
- Une autre activité consiste à posséder un établissement à l’extérieur du Québec. Ce sont le plus souvent les grandes PME, à savoir celles qui ont plus de 100 employés. Mais moins du dixième des PME possèdent un établissement à l’extérieur du Québec.
- Les PME exportatrices font surtout des affaires avec les autres provinces canadiennes. C’est le cas pour 83% d’entre elles. L’autre destination des exportations est les Etats-Unis (70%). L’Union européenne est un marché aujourd’hui plus important que celui du Mexique (26% des PME exportatrices y destinent leurs produits et services). Les marchés les plus en croissance sont ceux des pays émergents, notamment ceux du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), où respectivement 6%, 6%, 4% et 10% des PME actives hors du Québec font actuellement des affaires.
Raisons Invoquées pour être actif hors québec : saturation du marché québécois (20%), développer de nouveaux marchés mais aussi de se rapprocher de marchés porteurs ou de clients (33%).
Les obstacles : ils sont nombreux quand on décide d’exporter hors du Québec. Le premier (22%) est relatif à un taux de change élevé. Suivent, entre autres, les coûts de transport et de logistique (18%), les barrières légales, administratives et tarifaires (16%), les services externes «trop coûteux» (12%) et le manque de personnel qualifié (10%).
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