D’après l’APCE (Agence française pour la Création des Entreprises), plus de 600 000 créateurs d’entreprise potentiels se présentent chaque année près des Chambres de Commerce et des Chambres des Métiers avec l’intention de créer une entreprise. Parmi eux, 200 000 environ démarrent effectivement leur entreprise mais le taux de mortalité constaté après cinq ans d’existence est supérieur à 50% (ce qui se traduit par un nombre de 100 000 entreprises qui échouent avant ce terme).
On lit aussi dans ces statistiques que les échecs sont dus dans 45 % des cas à des carences commerciales (il peut s’agir par exemple d’un manque de débouchés ou d’un mauvais positionnement du produit mais aussi dans certains cas d’une faiblesse du » sens commercial du créateur », de difficultés à vendre ou d’un manque de savoir faire en négociation ; dans 26 % des cas à des connaissances en gestion trop faibles (décisions hasardeuses, insuffisance – voire absence – de conseils qualifiés ou manque de rigueur) ; dans 19 % des cas à un défaut de compétences techniques qui pèsent sur la qualité du produit ou du service vendu ; enfin dans 10 % des cas, les échecs sont liés au caractère même du créateur, notamment à des difficultés relationnelles pour bien s’entourer ou ou gérer efficacement des partenariats pou des ententes de collaboration.
Source : www.sfmie.com
Avis donc aux futurs créateurs, il peut être utile de faire une analyse de ses forces et faiblesses avant de se lancer dans lka création d’entreprise. Ce diagnostic initial n’est jamais une entrave à l’initiative mais un élément de décision pour connaitre les aspects de l’entreprise à améliorer ou à structurer de façon à se donner toutes les chances de réussir. Savoir s’entourer ou se faire conseiller, c’est aussi augmenter les chances de succès de l’entreprise à long terme (le taux de réussite après 5 ans des entreprises qui ont été incubées ou mentorées à leur début est statistiquement deux fois supérieur).
Pingback: Faut-il favoriser fiscalement l’entrepreneuriat ? | 365 mots