La résistance au changement est un thème maintes fois débattu par des experts car elle fait partie des principaux obstacles à la croissance des entreprises. Cependant, les situations de crise ont cela de bon qu’elles présentent l’opportunité de penser différemment et de proposer des initiatives qui sont d’autant moins confrontées à cette résistance au changement que le contexte extérieur est difficile. En somme, la période que nous traversons est propice pour vaincre l’apathie qui gagne toute entreprise qui ne s’est pas renouvellée pendant longtemps.
Et en faisant quelques recherches, c’est Pablo Neruda, prix Nobel de littérature qui m’a donné la meilleure traduction de mon point de vue sur la question. Son poème « Il meurt lentement » est la parfaite illustration du danger de l’immobilisme et une incitation à penser différemment sa vie, ce que l’on peut aisément transposer au monde de l’entrerpise. En voici quelques extraits :
Il meurt lentement, celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.…
Il meurt lentement, celui qui devient esclave de l’habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements ou qui ne parle jamais à un inconnu…
Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant ! Ne te laisse pas mourir lentement ! Ne te prive pas d’être heureux !
Au delà de la force des mots, je trouve que ce poème doit être une source d’inspiration pour tout entrepreneur qui voit le changement sous l’angle de l’opportunité et souhaite tirer ses équipes vers de nouveaux horizons…en franchissant le cap de la résistance ! C’est à ce prix que se gagnent les batailles les plus difficiles et que se construisent les sorties de crise victorieuses.