A l’heure où le mot compagnie en démarrage ou start-up se conjugue souvent avec vitesse et croissance, il est utile de se questionner sur le bon rythme à adopter. Faut-il faire de la croissance pour de la croissance ? ou est-il préférable de franchir des étapes dans un échéancier raisonnable qui permet d’établir de bonnes fondations pour bâtir solidement le futur de l’entreprise ?
Au vu de quelques expériences (bonnes ou mauvaises) passées et si on se reporte quelques instants à l’époque de la bulle internet, il est bon de se poser la question. Puis d’y apporter un réponse réfléchie afin d’établir ensuite une stratégie adaptée.
Pour aller plus loin sur le sujet, la lecture du « Slow company – How companies take their time to be fast« , écrit par le suédois Fredrik Arnander, peut ouvrir des pistes de réflexion. Son concept de « Slow company » (Voir extrait ci-après) est intéressant à étudier et les exemples cités (tels Ikea ou H&M) offrent de belles références pour l’illustrer :
« Slow Company is maybe a strange name for a book about fast companies. However, Slow Company has a simple message : to be fast, you first have to be slow and get things right. What defines many successful companies is what they did before getting fast; their strategy and management during the Set-up phase. And how they identifies the Acceleration point – the moment when they start to grow rapidly »