J’ai déjà eu l’occasion de faire de nombreux billets sur le choix de l’Europe ou plus précisément de l’ Union Européenne (UE), première puissance économique mondiale devant les Etats-Unis en terme de potentiel de marché, comme destination pour les exportations des produits et services canadiens. La dégringolade du dollar américain face à l’euro ( 1 dollar se transige aujourd’hui à 0,74 euro !) est une raison de plus de regarder vers ce marché porteur.
Et avant de s’y lancer, une bonne préparation est nécessaire pour connaitre les subtilités, la diversité et les clés pour réussir ses premières démarches d’exportation sur ce marché aux multiples facettes. A cet effet, le site internet EuroAffaires est une excellente source d’informations essentielles et un outil d’aide aux décisions si vous envisagez d’accéder à certains marchés de l’UE ou y consolider votre présence en élargissant votre zone de prospection (le site a été élaboré par le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE) par la Chaire Jean-Monnet de l’Université de Montréal (CJM).
Si le choix stratégique d’exporter en Europe peut paraitre plus complexe pour des entreprises québécoises que de se lancer sur le marché américain (surtout pour les PME moins armées en matière de commercialisation internationale), il n’en reste pas moins que la diversification des marchés est essentielle pour éviter de se mettre à risque en étant trop concentré sur un seul territoire, si grand soit-il. La situation de récession actuelle qui sévit partout et particulièrement aux Etats-Unis en est la preuve tangible et beaucoup de sociétés canadiennes payent actuellement « cash » ce choix et au prix fort. Alors pourquoi ne pas entamer une réflexion stratégique pour évaluer le potentiel de diversification de ce grand marché, économiquement stable et présentant un risque pays relativement limité ?