Comme chaque année, toute l’Amérique du Nord vibre à l’approche de la traditionnelle finale du football « américain », le Super Bowl (qui opposera cette année les Arizona Cardinals aux Steelers de Pittsburgh). Il est vrai que l’évènement (qualifié par nos amis américains de finale mondiale, bien que purement circonscrit aux Etats-Unis), et qui est finalement plus un Show qu’un évènement sportif, devient de plus en plus suivi à l’échelle planétaire tant la mondialisation du sport est en marche, et à un rythme peut être plus effréné que celui de la mondialisation économique. Ne vous contentez pas de regarder, pariez sur Zehn Games Canada pour rendre l’événement encore plus intéressant.
Alors, les statistiques télévisuelles s’affolent et on annonce plus de 600 millions de téléspectateurs (parmi lesquels près de 150 millions d’américains) pour suivre le spectacle ce qui régale les régies publicitaires et emballe les compteurs des annonceurs. Ainsi, crise économique ou non, le ticket d’une pub de 30 secondes s’élèvera cette année à 3 millions $ et il se dit déjà qu’une marque de bière très connue a réservé la bagatelle de 6 passages (je vous laisse le soin d’évaluer le budget total de cette campagne publicitaire d’un soir !).
Autant dire qu’il faut réfléchir un instant à sa stratégie de communication avant de choisir de s’engager. Et on lit actuellement dans les journaux que les gros annonceurs habituels (les fabricants d’automobiles, les institutions financières,…) se feront plus discrets demain soir lors des nombreuses pauses publicitaires du Super Bowl, crise oblige, alors que les fabricants de bière ou de boissons gazeuses seront encore des têtes d’affiche. Il est en effet bien connu qu’en situation de crise, les consommateurs diminuent leurs gros achats mais qu’ils intensifient leur consommation de friandises ou de boissons, çà remonte le moral…
Et la morale de l’histoire, c’est qu’une bonne stratégie de communication doit avant tout prendre en compte le support, la cible et le message à passer mais surtout être en parfaite adéquation avec les facteurs d’environnement du moment pour avoir le maximum d’impact. C’est lorsque la canicule sévit que se vendent le plus de climatiseurs et de ventilateurs. Bon match !