Une des conséquences principales du développement d’une économie numérisée et globalisée est la nécessité de créer des alliances et de collaborer pour conquérir de nouveaux marchés.
La guerre des parts de marché peut être très coûteuse et trouver des partenaires de confiance pour former des alliances stratégiques est aujourd’hui une pratique courante, y compris en visant des entreprises qui n’oeuvrent pas dans la même industrie afin de créer de nouvelles offres en jouant sur des complémentarités ou pour accéder à une position privilégiée dans de nouveaux segments de marchés.
Il n’est pas exclus non plus de trouver des concurrents de la même industrie qui coopèrent. Cette « coopétition » qui se traduit par une coopération contextuelle et tactique entre deux compétiteurs, a le mérite d’éviter des confrontations frontales et de permettre aux deux partenaires de tirer profit d’un marché potentiel de manière opportuniste.
Cette intelligence d’affaires et les stratégies et tactiques qui en découlent sont souvent inspirées de la stratégie militaire et lui emprunte en tout cas son langage. Comme le disait le Général de Gaulle : « Il est vrai, que parfois, les militaires s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, négligent de s’en servir ». Les entreprises qui innovent ont compris l’importance de cette intelligence stratégique et tactique utilisée comme un gage de réussite pour se lancer sur de nouveaux marchés.
Attaque ou Défense ? Le choix n’est pas toujours aussi simple…
Source et crédit image : Billet « Stratégie de guerre appliquées à l’export » (Blog Stratégie Export)
Et pour les lecteurs assidus, pourquoi ne pas lire l’ouvrage de référence de tous les stratèges en entreprises : L’art de la guerre de Sun TZU