Les relations entre le Québec et la France, encouragées par les visites officielles du président Hollande en novembre dernier dans la Belle Province et du Premier ministre Couillard ces derniers jours dans l’Hexagone, sont toujours inscrites à l’agenda politique franco-québécois.
Relations économiques à développer…
Mais il semble qu’elles ne donnent pas toujours les résultats, sur le plan économique, que les entreprises seraient en mesure d’espérer. Il manque comme un supplément d’âme, héritage de l’histoire, qui donne l’impression que le « je t’aime moi non plus » l’emportent systématiquement sur des décisions concertées et se traduit plus par des freins que des avancées significatives.
Pourtant, nous sommes bien placés pour témoigner que les entreprises françaises qui veulent exporter au Canada sont de plus en plus nombreuses et que le flux migratoire reste bien déséquilibré tant le nombre de citoyens français qui immigrent est très supérieur à celui des canadiens qui choisissent la France comme terre d’accueil.
Quand la réussite dépend du niveau de préparation…
Nos dernières expériences contractuelles pour implanter des entreprises ou plus en amont les amener à structurer leur démarche d’exportation, nous démontre que le Québec et plus largement le Canada est encore souvent vu comme un marché facile. Et pourtant, les grands succès ne sont pas si nombreux. Que l’on parle de grandes entreprises ou de PME.
On voit régulièrement, à titre d’exemple, des PME qui envoient en solo un volontaire international en entreprise (VIE) comme fer de lance. Avec l’idée qu’il pourra défricher le terrain et ouvrir la voie vers un succès à l’export voire conduire à l’ouverture d’une filiale locale. Mais c’est aussi un choix économique car un VIE ne coûte finalement pas très cher!
Cependant, la réalité est tout autre. Et un VIE seul, si talentueux soit-il, a rarement l’expérience, la connaissance et le vécu de l’international pour pouvoir décoder les pratiques locales et trier dans des délais raisonnables, le bon grain de l’ivraie…
Au final, l’investissement d’une année dans un VIE (programme que nous encourageons par ailleurs, ne serait-ce que pour l’expérience qu’elle offre aux jeunes diplômés) sans résultats coûtera forcément plus cher qu’un investissement dans un VIE, supporté ou encadré par une expertise locale qui éclairera la réflexion et donnera une perspective, positive ou non, à beaucoup plus court terme.
C’est une des raisons pour lesquelles nous partons en mission en France. Un déplacement à la rencontre d’entreprises en situation de pré-exportation. Des séances de travail en amont qui permettront d’identifier, avant toute mission export, les pistes les plus prometteuses pour réaliser leurs objectifs d’affaires et les moyens d’y parvenir.
Il s’agira ensuite de les accompagner dans les premières démarches puis, le cas échéant, dans le processus d’implantation d’une structure locale en apportant un solide réseau d’experts locaux. L’idée est de créer un environnement de travail et un contexte de confiance propice à la réussite d’un projet export.
Des entreprises…et des talents !
Nous en profiterons aussi pour voir également quelques talents. Des professionnels qualifiés qui ont envie d’ajouter à leur parcours une expérience de mobilité internationale en postulant pour des emplois ouverts dans des entreprises québécoises que nous font confiance pour combler leur besoin en main d’oeuvre immigrante.
Cette mission est soutenue par notre partenaire Delta KLM Air France Alitalia, une coentreprise aériennes de premier plan grâce à leurs solutions corporatives destinées notamment aux petites et moyennes entreprises. C’est donc à bord d’un vol Air France que nous nous envolerons vers l’Hexagone pour une dizaine de jours entre PARIS et les régions Rhônes-Alpes et Champagne-Ardennes.
Une manière d’apporter une pierre concrète à l’édifice des relations Québec-France…
Vous êtes une entreprise française et vous préparez vos premiers pas à l’exportation au Canada ? Vous pouvez contacter Francis Bélime pour en discuter.
…ou un professionnel qualifié, notamment en informatique ou plus largement en ingénierie, désireux de venir travailler au Canada ? Vous pouvez consulter notre guide Destination Québec et contacter Armelle Rossetti pour échanger.
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