Depuis les années 90, on observait une tendance régulière au départ massif des citadins vers des zones moins urbaines afin de trouver calme et tranquillité pour le week end. Phénomène qui a eu pour effet de faire flamber les prix de l’immobilier dans des secteurs où de belles maisons, qui restaient accessibles à des budgets modestes, ne le sont plus que pour les mieux lotis financièrement.
Une autre flambée, celle du pétrole aurait t-elle pour effet de refaire partir le balancier dans l’autre sens ?
Il devient en effet prohibitif, au prix actuel de l’essence et au regard des tendances haussières qui sont inexorablement annoncées, de faire chaque jour jusqu’à 100 kms et plus sans que le budget s’en ressente. Et de constater que nombre de ceux qui ont fait ce choix de l’éloignement, commençent à réfléchir sérieusement aux conséquences à venir sur leur niveau et leurs habitudes de vie.
Va t-on alors revenir à une demande forte pour les logements en centre ville (qui ont eux aussi connus une hausse vertigineuse) ? La question reste posée et il y a sans doute un compromis à trouver dans lequel le choix de l’environnement devra avoir sa place car rouler coûte cher et pollue.