Si les réseaux sociaux ont fait leur apparition dans les entreprises québécoises depuis plus de 10 ans, elles accusent encore du retard en termes d’utilisation pour améliorer leur visibilité et enrichir leur promotion. Des freins à l’adoption subsistent mais peuvent être levés.
Les adultes québécois sont-ils adeptes des réseaux sociaux ?
Quelques chiffres permettent de comprendre combien les réseaux sociaux font désormais partie du quotidien des adultes au Québec.
Le CEFRIO, organisme qui publie annuellement une étude portant sur les tendances des usages du numérique, révèle qu’en 2016, les adultes québécois ont définitivement pris le virage du numérique :
– 2 sur 3 sont présents sur au moins un réseau social
– 6 sur 10 ont opté pour un téléphone intelligent
– 1 sur 2 accède au moins une fois par jour à son profil Facebook
Ces chiffres doivent avoir une résonance pour les entreprises québécoises :
– elles ont la possibilité de rejoindre une grande partie de leurs clientèles cibles via les réseaux sociaux
– elles peuvent le faire n’importe quand dans la journée (en tenant compte des heures de connexion de leurs clients)
– Facebook est devenu presque incontournable
Des freins subsistent dans les entreprises québécoises. Pourquoi ?
Si les entreprises ont fait des efforts ces dernières années, mon constat est qu’une majorité est restée à l’étape de la présence web alors que le marketing digital repose d’abord sur une bonne stratégie et une activité régulière pour tirer profit des larges potentialités offertes par les outils numériques. Et le chemin est encore long pour que les entreprises passent de la présence à la performance sur le web.
Les principaux freins que je rencontre régulièrement dans les entreprises, sont les suivants :
1) La réticence du dirigeant (ou propriétaire) : Ils sont issus en majorité de la génération des baby-boomers et du début de la génération X. L’internet est arrivé tard dans leur parcours professionnel et ils ne mesurent pas toujours combien les usages ont changé. Ils ont souvent peur du changement et du contrôle.
2) Elles pensent que leurs clients ne sont pas présents sur les réseaux sociaux. Une croyances qui a la vie dure. Pourtant, deux tiers des adultes québécois sont accessibles sur les réseaux sociaux.
3) Elles voient le marketing web comme un truc de jeunes ! alors que le marketing web repose avant sur l’art de bien communiquer. En la matière, les gens d’expérience n’ont rien à envier aux plus jeunes. Il doivent passer par une phase d’adaptation pour comprendre la dynamique de ces nouveaux outils. Le reste est une histoire de contenu et de message à adapter à la cible visée.
Ces freins existent dans votre entreprise ? Vous souhaitez trouver des pistes de solutions ? Assistez à la conférence que je donnerai chez Ressources Entreprises (ou en ligne sous forme d’un webinaire), en vous inscrivant en ligne :
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. A bientôt.